• Le site de la pauvreté interieure

    lundi, septembre 05, 2005

     

    La véritable histoire du pithécanthrope à bretelles.

    J’ai trouvé dans les archives du Largython, une demande récente de la part de Ardente, de vous narrer l’histoire du pithécanthrope à bretelles en voyage dans le temps. Je dois tout d’abord vous dire qui est le pithécanthrope.
    Le pithécanthrope est aussi connu sous le nom d’homme de Java, il fut découvert en 1891 par Eugène Dubois (1858-1940). On peut remarquer que Eugène (vous me permettez de l’appeler Eugène ?) avait une nature triste et un caractère casanier. En effet, il parle de l’homme de java et non de l’homme des javas.
    Il est classé dans l’espèce des homos erectus (je parle bien entendu du pithécanthrope et non de Gégène… faut suivre !) En effet, ce mâle inverti et habitué des boîtes de nuit parisiennes souffrait de priapisme.
    S’il est à bretelles, c’est évidemment pour ne pas perdre son pantalon. La ceinture lui étant médicalement interdite sous peine d’aggravement de sa maladie. Le pithécanthrope est donc un fêtard homosexuel atteint de priapisme.
    Maintenant que la présentation est faite, je me dois de vous conter son voyage dans le temps. Comment a-t-il pu être découvert fossilisé en 1891 alors qu’il est né en 1964, là est le vrai mystère de l’homme de Java.


    Alors que Eric (ben oui, notre pithécanthrope à bretelles s’appelle Eric, quand je vous dis que je fais de sérieuse recherche !) vaquait tranquillement à ces occupations nocturnes, au 10 rue des Ours, dans une boite faisant face à la Villa Kheops qui s’appelle le Dépôt. Alors, donc, qu’il faisait la java sur une techno endiablée, il aperçut un vive lumière suivit d’un bourdonnement étrange en provenance d’une des backrooms. Intrigué, il se dirigea vers celui-ci en abandonnant son compagnon d’un soir sur la piste de danse. Plus il s’approchait, et plus le bourdonnement s’intensifiait. Etrangement, il semblait être la seule personne à ce rendre compte du phénomène. De plus en plus intrigué et curieux, il s’introduisit discrètement dans cette pièce qu’il avait déjà eu l’occasion de visiter à de nombreuse reprise. Mais à peine était-il rentré, qu’il fut pris d’un vertige, il ne reconnaissait plus les lieux. C’est comme s’il avait été transporté sur une île lointaine à la chaleur moite et étouffante.
    Une voix lui parvint « Selamat Datang », surpris, il se retourna et fit face un homme armé d’une hache de pierre et vêtu de peaux de bêtes à peine tannées. Des peaux de musaraignes, put-il en déduire, d’après la taille et la forme des pièces grossièrement ajustées entre elles avec une sorte de cordelette en fibre végétale.
    Plus amusé qu’effrayé par l’accoutrement de l’individu, et alors qu’il se remettait de son étourdissement, il s’aperçut qu’il était bien plus grand que l’homme qui lui faisait face. Derrière ce dernier, un peut plus loin, il vit d’autres personnes à l’accoutrement tout aussi singulier.
    Les femmes le dévisageaient, il s’entait leurs regards admiratifs qui s’attardaient lourdement sur son infirmité maladive, elles souriaient béatement.
    Les hommes s’apercevant du manège de leurs femmes firent la moue, mais aucune hostilité apparente ne transpercée de leur visage, tout au plus de la résignation.
    Il fut accueilli avec tous les honneurs dans leur village.
    Au cours des jours qui suivirent, il fut obligeait de refuser les avances incessantes des femmes qui le harcelaient littéralement. Rapidement, les hommes se détendirent et retrouvèrent le sourire.
    Il fut rapidement considéré comme un sage.
    C’est ainsi qu’il vécut le reste de son existence dans cette île, à l'autre bout du monde, de son monde et de son temps. Il n'a jamais compris ce qu'il lui est arrivé. Par contre, il a profité des plages, sur plus de 2800 km de côte, il eut l'occasion d'en trouver certaine très agréable, à l'ombre du Semeru qui à l'époque ne culminait qu'à 3000m.




    << Home

    This page is powered by Blogger. Isn't yours?