mercredi, août 17, 2005
La coloquinte
Lors d’une conversation avec Mme Privée Folie, nous en somme venu à parler de Clint (non, pas lui, mais l’autre, celui de folie) alias Coloc… Clint Coloc… Coloc Clint… Coloclint… Coloquinte… je vais donc vous parler des coloquintes. Je tiens à préciser que c’est uniquement l’association de mot qui m’a fait passer de Coloc à coloquinte. Que dire sur ces cucurbitacées qui n’ont même pas le bon goût de se laisser manger comme leurs comparses le concombre, le cornichon, la citrouille, la courge, le melon etc. Non, la coloquinte se rebelle, et pendant que ses frères et soeurs se font bouffer, elles préfèrent se dorer la pilule, se faire sécher la peau et la rendre dure, à en rendre jaloux un hippopotame. La référence à l’hippopotame peut vous paraître surprenante, et pourtant il n’intervient pas dans ce texte tout à fait par hasard, en effet, j’aurais pu choisir l’éléphant ou le rhinocéros, mais je préfère le mot hippopotame. Ce n’est donc pas un hasard, mais belle et bien un choix de ma part ! Que dire donc sur cette plante rampante, dont les fruits décors à merveille les pots pourris de nos vos grands-mères (rien que pour cela vaut le coup de ne plus avoir de grand-mère). Heureusement ils ont d’autres utilités, comme finir instruments de musiques ou en Maté (le Maté est le récipient dans lequel on boit la boisson Maté qui s’obtient par infusion de Yerba Maté… c’est clair ?). La coloquinte n’a donc de réelle utilité que entre les mains de l’homme, pour son bien être ou ses loisirs, ce qui lui fait un sérieux point commun avec la femme (mes demoiselles et mes dames, je fais appel à votre grand sens de l’humour pour ne voir ici qu’une petite boutade en rien représentative de ce que vous représentez réellement pour moi). Comme vous êtes sage, je vous montre une petite partie de ma collection d’instruments de musique (ceux fait à base de coloquinte, je n’ai aucune raison de mettre une photo d’accordéon dans ce post… un peu de sérieux tout de même !) il y en a même un qui fait plumeau, ainsi qu’un maté que j’utilise régulièrement… c’est bon le maté… et je remercie mon frère pour m’avoir rapporté ces instruments (et bien d’autres) ainsi que ce maté lors de ces voyages.