vendredi, avril 29, 2005
Je commence ce post...
... tel un Hervé (le talent et la hargne en moins) soumis à l’écriture automatique, chez moi cette écriture automatique est le fruit du manque d’imagination dont je suis atteins depuis quelque temps, certainement une conséquence d’une fatigue accrue par un accès de travail alors que ni mon corps ni mon esprit ne peuvent y être préparés (ce doit être génétique, ma mère est fonctionnaire…heureusement elle ne sait pas que j’ai un blog… ni même ce que c’est, sinon j’ai pas fini de l’entendre !)
Je disais donc que je ne sais absolument pas ce qui va suivre cette phrase (ni même s’il va y en avoir une autre.) Je suis admiratif de nombre d’entre vous qui arrivez à faire un texte captivant, parfois d’un rien et parfois de sujets sensibles ou graves (là je ne citerai personne car la liste serait trop longue...ça c'est mon coté faux-cul). Même en période de grande forme je ne pense pas en être, un jour, capable ! C’est pourquoi je pense que je continuerai à raconter ce qui me passe par la tête, et ce, sans réfléchir. Et que je vais continuer à hanter vos blog et laisser des commentaires les plus stupides ou inintéressants possibles.. C’est tellement facile de se réfugier derrière l’humour (pour moi cela en est, même s’il ne fait rire que moi !) que de livrer ses sentiments sur tel ou tel sujet qui nous touche. Ben finalement j’arrive à faire un post relativement long par rapport à ma moyenne, et ce sans rien avoir à dire… ou presque !
Ne prenez pas ce que je viens de dire écrire pour une déprime passagère, c’est uniquement un constat. Je suis incapable de déprimer, peut-être grâce à cet « humour », ce rempart… cela peut-être autant une chance qu’une malédiction. Une chance de pouvoir (jusqu’à présent) supporter toutes les épreuves qui me sont arrivées, mais une malédiction quand je ne peux toujours pas exprimer ce que je ressens. Mais je me suis aussi aperçu que ça pouvait être une chance pour d’autre, qui se serve de ma « stabilité » émotionnelle comme pilier ou référence… si je peux rendre service ainsi, c’est énorme. Ce ne sont pas des fleurs que je viens de me lancer, mais c’est ce qu’un ami m’a dit, il y a de cela quelques semaines.
Finalement, pour quelqu’un qui n’avait rien à dire, j’ai fait mon texte le plus personnel depuis que je blogue (bon en même temps, ça ne fait pas longtemps !) C’est pourquoi je vais arrêter là, avant de vous raconter ma vie, et dire des choses sur moi vraiment trop intimes. Bande de voyeurs, je sais que vous n’attendez que ça!
